Mind the gap.

Il y a trois semaines, je vous emmenais à la mer, aujourd’hui j’ai décidé de vous embarquer pour une petite virée dans la capitale d’outre-Manche, j’ai nommé : Londres.

J’ai beau faire des études d’anglais, la dernière fois que j’avais posé le pied sur le continent britannique j’avais des bagues aux dents et je m’occupais dans le car en écoutant ma musique sur mon lecteur CD portable. Ça ne nous rajeunit pas tout ça, dit la petite vieille qui sommeille en moi. Alors, quand on m’a proposé de passer quelques jours à Pâques chez nos amis les roastbeefs, j’ai dit banco (bien sûr j’ai dû vendre la caravane)(si tu n’as pas compris cette blague, YouTube est là pour toi : http://www.youtube.com/watch?v=enmIKdDZq2o) !

Ma copine, nos deux valises, un petit tas de magazines et moi avons pris le train dimanche dernier pour cinq jours direction Londres, London, Londen ou encore Londra comme la prénomme les italiens, bref direction la ville à la grosse horloge. Comme tout bon touriste grand baroudeur qui se respecte, nous avons donc parcouru en long et en large les rues, ruelles et avenues londoniennes. Mes yeux se sont régalés, mes papilles aussi, on ne peut pas en dire autant de mes pieds et de mes bras avec tous ces kilomètres engloutis un gros sac « de survie » vissé sur l’épaule (mais si vous savez, le sac qui contient : le porte-monnaie, les portables, les appareils photos, le plan, les mouchoirs, la bouteille d’eau, un crayon, du doliprane, une ventoline et des lunettes de soleil, rien que ça).

Bien évidemment, toutes les bonnes choses ont une fin, et ce séjour fait partie de ce qu’on appelle « les bonnes choses ». Mes pieds vont donc pouvoir se reposer, quant à moi, je vais me consoler d’être rentrée en regardant encore et encore les quelques trois cent photos prises.

Please mind the gap between the train and the platform.

À très vite les cocos.